27.10.11

collages series 4: untitled





" collages series 4: untitled "
four easy pieces
photographs on sonar paper. . .
soft incandescent light

© 2011 bijou le tord

my friend , windsor . . .


my friend. . . windsor 
so much liked to travel alone . . . 
i thought i'd paint him that way . . . 
as it turned out to be : a collage represented him best
, so i left it at that . . . windsor, is alone at the center 
of a huge canvas . . .
 i keep feeling it in and out
taking care not to crowd him
, windsor likes 
space 
so his walk feels free . . .

© 2011 bijou le tord
collages, acrylic, mixed-media 


26.10.11

yulia sopina : childhood fears ( 2009 ) . . .

" childhood fears " 
Julia Sopina was born in Leningrad in 1968. In 1987 she graduated from Leningrad Art College named after Serov.
Since 2004 - member of the St. Petersburg creative union of artists IFA.
Lives and works in St. Petersburg.
"What people really need is Silence. Where can one find high-quality Silence?
 Outside the city. Silence plus never-ending rains and absolutely no sun.
This is how you learn to appreciate many things. Silence presses, and essences start coming to you."
- julia sapino

© 2009 yulia sopina

25.10.11

robert motherwell: black, red, orange . . .


 " motherwell: black , red, orange . . .  "
Lettre de Robert Motherwell adressée à Marcelin Pleynet le 26 février 1991 

Le 26 février 1991.
Cher Ami,
Il est bon d'avoir de vos nouvelles, surtout que l'hiver est un moment bien triste de l'année. C'est lors de l'année que j'ai passée à Paris, en 1938-1939, que j'ai vraiment compris ce que signifie la célèbre chansonAvril à Paris. Tout m'avait semblé gris d'octobre à avril, et plutôt triste. (Mais peut-être était-ce parce que la vie que j'y menais était alors plutôt solitaire). Le temps n'a guère été bon ici non plus cet hiver. mais comme je ne sors que rarement de mon atelier, cela ne me gêne pas beaucoup. En fait je peins beaucoup.
Pour ce qui concerne vos questions à propos des Elegy to the Spanish Republic, oui, j'ai en effet lu Death in the Afternoon d'Hemingway. Je ne me souviens pas de l'année exacte, mais c'était certainement dans les années trente. Ce qui a le plus compté pour moi à propos des corridas. ce sont mes trois voyages au Mexique en 1941, 1942 et 1943. J'ai alors assisté à de nombreuses corridas et j'ai même réalisé une série de peintures plus explicitement liées au combat avec les taureaux. Il s'agit de la série intitulée Iberia. Une de ces peintures est toujours accrochée dans mon living-roorn ici. (Je les ai réalisées à Saint-Jean-de-Luz pendant l'été 1960, après avoir vu plusieurs magnifiques corridas près de là. Je ne me rappelle pas exactement le nom de la ville en question : peut-être était-ce juste de l'autre côté de la frontière espagnole, à Saint-Sébastien. C'étaient en tout cas de vraies corridas, avec mise à mort du taureau. Ce dont je me souviens distinctement, c'est du noir des taureaux et de l'ocre jaune du sable dans l'arène.
Oui, j'étais à New York et j'ai visité l'exposition de Picasso sur Guernica.
Je joins à cette lettre mon essai de 1944 intitulé The Modern Painter's World. Il a d'abord été présenté sous forme de conférence lors d'un séjour de deux semaines au Mount Holyoke College. à South Hadley dans le Massachusetts. à l'occasion d'un séminaire intitulé Pontigny-en-Amérique. (II me semble que les séminaires de Pontigny ont réuni chaque été pendant plusieurs années des collaborateurs de la N.R.F. dans le monastère de Pontigny en France). Dans la forme qu'ont prise ces séminaires au Mount Holyoke, la plupart des participants étaient aussi des Français; je me souviens tout spécialement d'André Masson et de Jean Wahl, le professeur de philosophie à la Sorbonne. À cette époque j'entretenais des liens amicaux avec Wolfgang Paalen, que j'avais beaucoup fréquenté au Mexique, et j'ai apporté ma contribution à sa revue d'art, qui s'appelait Dyn, en lui donnant The Modern Painter's World. Lorsque je considère cet essai aujourd'hui, en 1991, je le trouve présomptueux, porté par l'arrogance de la jeunesse. Il s'y trouve bien des choses avec lesquelles je ne suis plus d'accord. notamment la critique de Guernica, qui me paraît maintenant de manière indubitable un des chefs-d'œuvre majeurs de l'art du vingtième siècle. (Les numéros successifs de Dyn ont été publiés à Mexico.)
Rien ne pourrait me faire plus plaisir que la publication d'un livre qui comprendrait votre essai pour Artcurial, votre extraordinaire texte sur Riverrun*, et, je présume, tout ce que vous pourriez avoir à dire sur les Élegie. Vraiment, votre engagement en faveur de mon œuvre est un des grands bonheurs de mon âge avancé, j'en suis très touché et vous en serai toujours reconnaissant.
(J'aime votre citation du M. Teste de Valéry. C'est là un livre qui m'a toujours enchanté.)
With warm greetings for your health, work and good spirits.
As ever yours, Robert M.
*Paru dans les Cahiers de psychologie de l'art et de la culture, n°17, 1991 (publication de l'École nationale supérieure des beaux-arts) et dans Interprenting Contemporary Art, Londres, Reaktion Books, 1991.

Cf. Marcelin Pleynet, "Robert Motherwell : Elégie à la République espagnole ou de l'art comme tauromachie", Revue d'esthétique, n°27, 1995. 

© marcelin pleynet. . .
909 North. St.
Greenwich, CT 06830

dessins d'après Cézanne: marcelin pleynet . . .




dessins:  la maison blanche et paysage avec viaduc


Blévy, dimanche 28 décembre 2003

Au matin, dans un de mes carnets : « La Béatitude n'est pas la récompense de la vertu, mais la vertu elle-même… » Spinoza, Éthique, V. 42.

Reprenant mes notes sur Cézanne, je découvre un fichier qui date de mon premier séjour aux États-Unis, en 1966, et qui est en très grande partie consacré aux tableaux de la collection Barnes, à Merion, à quelques tableaux du Metropolitan Museum, du Musée d'Art Moderne de New York, et de la collection de l'université de Yale… quelque cent cinquante fiches dont près d'un tiers comporte un commentaire graphique de l'œuvre, d'un détail, ou de ses lignes de force. Une cinquantaine de dessins d'après Cézanne. Ma seule expérience dans ce domaine. Sans doute pensais-je n'avoir plus jamais l'occasion de revoir ces tableaux. Je suis frappé en consultant ces fiches et ces dessins que j'avais oubliés, par le mouvement spontané qui m'a conduit, sous un prétexte ou sous un autre, à m'engager dans une semblable expérience. Ce que je n'avais jamais fait jusqu'alors, ce que je n'ai plus jamais fait depuis. J'ai en tout cas alors éprouvé le besoin d'un commentaire dessiné, très maladroitement sans doute, mais passant par une sensation qui reste aujourd'hui encore pour moi très évocatrice de l'intelligence propre à ma première émotion. Peu importe que ces dessins soient infidèles, maladroits, mauvais, ils furent et restent un acte d'intelligence autre, comme la nécessité d'une sorte d'idéogramme - le regard, la vue, la présence, la pensée de l'œuvre, passant spontanément et nerveusement par la main...

Pour la plupart, ces dessins, de la taille d'une petite carte postale, sont accompagnés d'indications plastiques (formes et couleurs), de grandeurs et de localisations. Les musées et notamment celui de la collection Barnes ne disposaient ni de cartes postales, ni de photographies, et la bibliographie illustrée de Paul Cézanne n'était pas alors ce qu'elle est devenue depuis. J'ai vraisemblablement établi ces fiches comme aide-mémoire. Ce qui me frappe maintenant c'est la sorte de mémoire qu'elles éveillent. Mémoire intérieure quasi physique de la figure, de sa lumière, de sa sonorité... dimension activement physique, présence quasi tactile de l'évocation… la main et l'oreille comme un trait.
« Situation », L'Infini, n°88, automne 2004

max 1 . . .

" max 1"
series: star of mind
© bijou le tord

 . . .

22.10.11

star of mind . . .

" star of mind "
active movement photography
printed on sonar paper

© bijou le tord

the majority: portraits of low income housing

the majority: portraits of low income housing
black and white issues
printed on sonar paper

© 2011 bijou le tord

diego rivera: edsel b. ford /dia . . .

edsel b. ford
diego rivera: mexican 1886-1957
oil on canvas mounted on masonite
© detroit institute of arts

matisse: the window . . .



matisse: the window
 "Through the window of the drawing room one sees the green of the garden and a black tree trunk, a basket of forget-me-nots on the table, a garden chair and a rug." Simple? Not really. Matisse flattened the parquet floor and turquoise walls into one unified line. Add the tilted table top and the skeletal chair, and you have a painting that carefully balances Matisse's desire to reproduce the world accurately in a harmonious two-dimensional painting. ”
Graham W. J. Beal, Director, President and CEO
© 2011 the art institute detroit

from Paul strand: manhatta . . . (1921) - SINC (2007)

"manhatta"
© paul strand  (american 1890-1976 )

From the El, 1915 Paul Strand (American, 1890–1976)

From the El, 1915
Paul Strand (American, 1890–1976)
Platinum print
13 1/4 x 10 3/16 in. (33.6 x 25.9 cm)
Alfred Stieglitz Collection, 1949 (49.55.221)
© Aperture Foundation Inc., Paul Strand Archive
Paul Strand was introduced to Alfred Stieglitz by his teacher Lewis Hine, and quickly became part of the coterie of painters and photographers that gathered at Stieglitz's gallery at 291 Fifth Avenue. There he was exposed to the latest trends in European vanguard art through groundbreaking exhibitions of Cézanne, Picasso, Matisse, and Brancusi. Strand incorporated their abstracting compositional techniques into his work, marrying the new language of geometric surface design to his interest in street life and machine culture.
Strand's vision of the city during these years often focuses on the problematic exchange between the sweep and rigor of the urban grid with the human lives that inhabit and pass through it. From the El is a good example of this dialectical approach, with the graphic power of the ironwork and street shadows punctuated by the tiny, lone pedestrian at the upper right. Strand addresses the effects of the new urban condition obliquely here, embedding a subtle political statement within the formal structure of the image.

© the metropolitan museum, nyc . . .

20.10.11

bijou le tord: crowd at the tour de france 2011 . . .

" crowd at the tour de france 2011 "
- digital essai on sonar-paper #1
© 2011 bijou le tord

bijou le tord: crowd at the tour de france 2011 . . .




" crowd watching the tour de france 2011 "
© 2011 bijou le tord
- digital essais on sonar-paper #,2,3,4
© 2011 bijou le tord

Cézanne: le baigneur aux bras écartés. . .

 Si vous lisez les livres sur Cézanne, vous verrez que, en général, on lui prête une culture littéraire - qu'il avait - et qui est toujours obsédée par ses contemporains, c'est-à-dire Zola, ou ce qu'il aurait lu, c'est-à-dire Baudelaire, etc. Et moi je crois que Cézanne, qui n'a pas lu Une saison en enfer ou lesIlluminations (encore moins), est exactement contemporain de ce que Rimbaud est en train de faire avec le langage. Comme je pense qu'il y a les rapports les plus étroits entre la peinture et la poésie (ou le langage), je crois que c'était intéressant de montrer qu'une révolution s'était opérée au détour de la Commune de Paris, comme par hasard, et que brusquement un certain nombre d'écrivains avaient commencé à traiter le langage d'une autre façon, et les peintres aussi. Donc, comment parler un Cézanne, dans quelle langue ça se parle ? Qu'est-ce qu'il est en train de découvrir avec cette histoire de couleurs, etc. ? Je crois que lesIlluminations de Rimbaud s'imposaient, du moins c'est ainsi que je l'ai senti. […]
Ce qui m'intéresserait, c'est que Marcelin Pleynet, qui est avant tout un poète - si on ose employer encore ce mot, dans la misère générale de la poésie, sa dégradation systématique en petite névrose marchande et à peine marchande. Ce qui m'intéresserait, donc, c'est de savoir ce qu'il pense - puisque ut pictura poesis, la peinture et la poésie, c'est vraiment son travail constant - des rapports de Cézanne avec le langage. Encore une fois, je crois que le fond des choses, c'est savoir parler la peinture. Dans quelle langue parler la peinture ? On ne la voit pas sans la parler. Donc, son impression devant Cézanne. Ce qui m'intéresserait beaucoup, c'est qu'il choisisse, en fonction de son expérience propre - et Le Propre du temps, c'est le titre de son dernier livre de poésie -, qu'il choisisse un tableau pour montrer ce qu'il voit là. Je crois qu'il faut essayer de parler des tableaux eux-mêmes.
- philippe sollers
© 2011 entretien avec marcelin pleynet

19.10.11

madame cézanne . . .

" madame cézanne "
ou l'impalpable sensation "  ce que j'essaie de vous traduire
est plus mystérieux que tout.
C'est l'enchevêtrement aux racines 
mêmes de l'être,
à la source de l'impalpable 
sensation. "
© philippe sollers, solitude de cézanne, 1991. . .

midnight sheep . . .

" light moon night "
sheep over éteize. 
france

© 2011 bijou le tord

18.10.11

Cézanne : Les Grandes baigneuses





" . . . Regardez un Cézanne, n'importe lequel
c'est ainsi être à la recherche du réel perdu.
On peut accumuler dix mille films,
un million d'heures de télévision,
de photographies et de journalisme,
rien ne tient , bien entendu devant 
cette cour cents millions de ferme, 
rocher rouge, cette maion du pendu,
ces joueurs de cartes, ce baigneiur aux beas écartés, cette femme . . . "

Philippe Sollers






15.10.11

Distant Resonance: a portrait . . .

" distant resonance : a portrait of L S "
©2011 bijou le tord



- digital essai on ultra-sonar paper . . .

1937 Orange Ford . . .

" 1937 Orange Ford "
with suicide doors . . .

photo collected on the internet
photographer and place
unknown . . .


13.10.11

Stein collection at Paris’ Grand Palais . . .


" blue bathers "
Cézanne always with us . . . at the Grand Palais in Paris. . . 
5 octobre 2011 - 16 janvier 2012

Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein . . .

Exposition
" Leurs pieds nus sont chaussés de sandales delphiques,
 Ils lèvent vers le ciel des fronts scientifiques. "
- Apollinaire [à propos des Stein], octobre 1907. 

car tuning: belvedere green . . . 1938 . . .

" belvedere green "
1938 touch-up . . . car tuning . . .
© bijou le tord

11.10.11

simply family. . . jack warmly . . .

" simply family "

 . . . simple-simple shot. . .
no frills just a story within a moment. . .
not easy / / /

- jack warply 1920-1944
american photographer, minnesota. . .

© 2011 bijou le tord

6.10.11

Steve jobs . . . 1955-2011


thank you Steve for making my work and my life
" amazingly" more beautiful. . .
for being able to communicate with friends
 all over the world. . .

for visiting museums. . .
for discovering poetry , music
and forever viewing photographs 
I wouldn't never had a chance
to see otherwise. . . 

for roaming planets, deserts, seeing animals in Oceans
on top of mountains. . .

it is amazing. . .
it is beautiful
it is cool. . .

© 2011 apple photograph of steve jobs 
http://www.apple.com/

5.10.11

blue steel /starring john wayne . . . 1934

Blue Steel is a 1934 Western film in which John Wayne 
plays a U.S. Marshal who is trying to capture the Polka Dot Bandit, who has taken off with $4,000.
The film is also sometimes referred to as An Innocent Man in the USA.
you can watch it on youtube
or for free at cinevault.com

The Largest Collection of Classic Films Online

scad/Savannah College of Art and Design/ Lacoste/France . . .

Savannah College of Art and Design
in Lacoste, France . . .
© scad.lacoste 

1.10.11

in the eye of the photographer . . .

" in the eye of the photographer "
Leica knows best : color, light, 
texture . . . pixels . . .
oh, & feeling . . . who adds it ? 

© 2011 lynda sylvester . . .